La présence d’une protéinurie pendant la grossesse est inquiétante

Au cours de la grossesse, un suivi prénatal est obligatoire, car il permet de détecter des anomalies susceptibles de nuire à la croissance du bébé. Les professionnels auront tendance à rechercher cette protéinurie puisqu’elle est souvent associée à une complication grave à savoir la pré-éclampsie.

Le placenta ne fonctionne pas correctement

La future maman est invitée à réaliser une analyse d’urine pour chacune des visites prénatales. Cela permet de repérer éventuellement le sucre et les albumines dont la présence est anormale. Cette dernière est dans la plupart des cas liés à une toxémie gravidique que l’on connaît également sous le nom de pré-éclampsie. Le fonctionnement du placenta n’est donc pas celui attendu, ce qui peut occasionner des troubles au niveau de la croissance du bébé. Les infos sur la protéinurie sont largement présentes sur la toile, les femmes peuvent ainsi se documenter et questionner les médecins pendant ces visites. Il est toutefois inutile de s’alarmer, car elle peut apparaître uniquement au cours du dernier trimestre.

Les analyses d’urine sont primordiales

Plusieurs symptômes sont donc identifiés à savoir une pression artérielle diastolique à 90 mmHg et une pression artérielle systolique de 140 mmHg au minimum. En parallèle, les professionnels de la santé peuvent repérer des protéines dans les urines dont la concentration dépasse près de 300 mg. C’est pour cette raison que les futures mamans doivent effectuer des analyses d’urine régulièrement surtout lorsque l’accouchement approche à grands pas. Il est important de connaître le risque encouru avec une pré-éclampsie puisque le danger est réel à la fois pour la maman et le bébé.

Plusieurs complications sont ainsi observées :

  • Un décollement du placenta
  • Une hémorragie qui entraîne un accouchement souvent dans l’urgence
  • Une perte de connaissance et un état de convulsion chez la maman
  • Le syndrome HELL
  • Une hémorragie cérébrale

L’accouchement peut être déclenché dans les cas les plus graves

Lorsque la protéinurie a été identifiée, la future maman est généralement hospitalisée, car il est impératif qu’elle soit suivie avec la plus grande rigueur. Les médecins procèdent à des analyses très régulières, mais il est important de savoir qu’il n’existe pas à ce jour un traitement afin de lutter contre la pré-éclampsie. Il est conseillé de se reposer et surtout de surveiller tous les tests d’urine ainsi que la tension. Si la situation est dangereuse et peut entraîner la mort de l’enfant, l’accouchement est alors déclenché au plus vite.

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